Avec quoi et quand dois-je accorder un adjectif qualificatif suivi d’un verbe à l’infinitif ? Quelle est l’écriture correcte entre ‘’robes oranges’’ et ‘’robes orange’’ ? Le point-virgule serait-il mieux adapté que la virgule ?
Voilà autant de difficultés qui font que, développant quand même une aisance naturelle et spontanée à l’oral, nous laissons s’insinuer dans nos rédactions de petites coquilles. Est-ce vraiment notre faute ? Quand nous faisons lire notre production à quelqu’un de plus avisé que nous et qu’il en relève des fautes que nous ignorions avoir commises, souffrons-nous déjà de troubles d’assimilation des règles d’orthographe ? Bien évidemment que non !
L’orthographe et la grammaire françaises sont complexes, subtiles et parfois très éprouvantes. La langue de Molière est un vaste champ de règles et de particularités infinies que l’on ne pourrait nous condamner de ne pas connaître dans leur entièreté. Et c’est sans compter l’évolution effrénée de la langue, l’écart linguistique entre les normes rigides de l’écrit et les concessions faites à l’oral et le choix très pointilleux des mots que l’on est tenu de faire en fonction du contexte de l’énonciation.
Même s’ils peuvent encore nous pardonner certaines erreurs, les gens considèrent d’un œil très sévère des fautes commises par étourderie ou simplement par ignorance. Il peut également arriver que le choix inadéquat d’un mot ou d’une expression donne un double sens à la phrase ou lui donne un sens contraire à ce que nous croyons exprimer.
À cette liste déjà très longue d’éventuelles erreurs rédactionnelles, s’ajoutent les fautes de syntaxe et l’usage de mots familiers dans une catégorie donnée de documents, simplement mal vus par certaines personnes.
Mais devrait-on laisser la peur de faire des fautes inhiber notre génie créatif et notre soif de communiquer par écrit ? 𝙀𝙣 𝙖𝙪𝙘𝙪𝙣 𝙘𝙖𝙨. Cela ne veut pas non plus dire que nous pouvons laisser des erreurs scripturales dormir dans nos rédactions.
Les fautes sont très gênantes et rédhibitoires. Elles réduisent la qualité de notre production et tuent la crédibilité de nos services. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons besoin de soumettre nos productions écrites à des spécialistes de la langue, des experts qui lisent, observent et traquent la plus subtile faute langagière.
« 𝑈𝑛 𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑚𝑖, 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑟𝑖𝑔𝑜𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥, 𝑖𝑛𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑏𝑙𝑒, 𝑠𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑠 𝑓𝑎𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 : 𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑠 𝑛é𝑔𝑙𝑖𝑔é𝑠, 𝑖𝑙 𝑟𝑒𝑛𝑣𝑜𝑖𝑒 𝑒𝑛 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑚𝑎𝑙 𝑎𝑟𝑟𝑎𝑛𝑔é𝑠, il 𝑟é𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑠 𝑙’𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑒𝑚𝑝ℎ𝑎𝑠𝑒 ; 𝑖𝑐𝑖 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑞𝑢𝑒, 𝑒𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑙𝑜𝑖𝑛 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑝ℎ𝑟𝑎𝑠𝑒. 𝑉𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑠’𝑜𝑏𝑠𝑐𝑢𝑟𝑐𝑖𝑟 ; 𝑐𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 𝑒𝑠𝑡 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑜𝑞𝑢𝑒, 𝑖𝑙 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑢𝑡 é𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑐𝑖𝑟. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒 𝑢𝑛 𝑎𝑚𝑖 𝑣𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒. » Nicolas Boileau dans L’art poétique. Ce véritable ami, vous l’avez enfin trouvé. C’est Top correcteurs.
Alors, est-ce votre faute si vous faites des fautes ? Non et oui. Tout le monde fait des fautes diverses. L’essentiel est de pouvoir se corriger ou de se faire corriger.