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En quoi consiste l’auto-édition, la nouvelle forme d’édition qui fait fureur dans la sphère éditoriale mondiale ? On vous en dit davantage dans cet article.

L’autoédition, une révolution pour le livre

L’auto-édition est en pleine expansion et pourrait devenir l’avenir du livre. Cela est dû aux obstacles qui embourbent les formes d’édition traditionnelles où l’écrivain peine à vivre de son art.

Écrire un livre, peu importe le genre littéraire et le domaine de spécialisation, est l’une des plus nobles et plus difficiles professions qui puissent exister au monde.

Passer de longues journées et des nuits à écrire, à réfléchir et à imaginer demande beaucoup d’énergie. Il en est de même pour les fois où l’écrivain doit endurer le syndrome de la feuille blanche, etc. pour produire un contenu riche, intéressant, pertinent et apprécié des lecteurs.

Ces écrivains n’arrivent cependant pas à jouir véritablement des fruits de leurs efforts ; ils n’arrivent pas à vivre de leur livre après qu’il est édité.

Cet état de choses est sans doute dû aux longs rouages éditoriaux par lesquels le tapuscrit prend avant la sortie du produit final qu’est le livre. Et la meilleure solution qui s’offre aujourd’hui à ces auteurs est l’auto-édition.

L’auto-édition, qu’est-ce que c’est ?

L’auto-édition est le fait, pour un auteur, de prendre lui-même en charge l’édition de ses ouvrages, sans passer par l’intermédiaire d’une maison d’édition. Il peut s’agir d’un ouvrage imprimé sur support papier ou d’un ouvrage en format numérique.

Il faut noter qu’elle se distingue de l’édition à compte d’éditeur ou à compte d’auteur. Dans le premier cas, en effet, l’éditeur se charge, à ses frais, de réaliser et de diffuser l’ouvrage en rémunérant l’auteur selon les ventes et selon un pourcentage précis prévu dans leur contrat.

Dans le second cas, l’édition est aux frais de l’auteur. Plus de détails ici.

Cette forme d’édition se passe donc du processus traditionnel et repose essentiellement sur l’auteur. Ce dernier fait appel à des compétences extérieures, des prestataires tels qu’un imprimeur, un correcteur, un designer, etc. qu’il paie, chacun selon le service offert.

Il reste de ce fait au cœur de toutes les étapes menant à la fabrication du livre.

Pourquoi s’auto-éditer ?

Les contraintes

Plusieurs contraintes peuvent mener un auteur vers l’auto-édition. Nous pouvons citer entre autres raisons :

  • La volonté d’exercer un contrôle sur tout le processus de publication ;
  • Le désir d’offrir à son public un ouvrage plus personnel ;
  • Le rejet du tapuscrit par une maison d’édition pour des raisons de ligne éditoriale ou d’incompatibilité de contenu ;
  • Le rejet du tapuscrit lors d’un concours ;
  • La recherche d’une autonomie complète.

D’ailleurs, en France par exemple, dans le milieu classique de l’édition, seulement 7 % du prix d’un livre correspond aux droits d’auteur. 55 % permettent de rémunérer la diffusion du livre, 20 % l’impression et 18 % reviennent à l’éditeur.

Au Québec, ces chiffres diffèrent légèrement : l’auteur reçoit généralement 10 % ; l’éditeur, 30 % ; le distributeur, 20 % et le libraire, 40 %. Dans ces conditions, peut-on attendre qu’un auteur puisse vivre de sa plume ?

Les avantages

Marc-Édouard Nabe, devenu l’une des figures de proue de l’auto-édition s’interroge : « Pourquoi un auteur se contenterait-il de gagner 10 % sur son travail, quand d’autres se gavent au passage avec 34 %, comme les libraires ? »

Les avantages qui y sont liés sont multiples et de plusieurs ordres. On peut citer :

  • L’exercice d’un contrôle presque total sur tout le processus de publication du livre ;
  • Le pouvoir de fixer le prix de vente de son livre qui peut connaitre une réduction de plus de 20 % que s’il avait pris par le circuit normal de l’édition ;
  • Un contrôle total sur toutes les ventes, ce qui permet à l’auteur de toucher un plus grand pourcentage des recettes de son œuvre ;
  • Des coûts de diffusion et d’édition plus limités même si les coûts d’impression sont souvent plus élevés en raison du petit nombre d’exemplaires ;
  • La liberté de diffuser des textes qui entrent difficilement dans le cadre normal du milieu de l’édition ;
  • La mise en place d’une meilleure politique pour la promotion du livre.

Les succès de l’auto-édition

La métamorphose connue par le milieu de l’édition classique a favorisé l’auto-édition de plusieurs livres qui ont eu un succès retentissant et qui ont même été vendus en grand nombre plus que certains livres célèbres édités et publiés par des maisons d’édition de grande envergure.

Voici cinq des plus grands succès de l’autoédition publiés à ce jour :

  • Cinquante nuances de Grey, E. L. James, publié en 2011. En seulement dix-huit mois, quarante millions d’exemplaires de ce livre ont été vendus ;
  • Les révélations de Riyria, Michael J. Sullivan. Série de six livres traduits en quatorze langues, le premier tome de ce livre est vendu à plus de soixante-dix mille exemplaires avant que l’auteur ne signe un contrat avec un éditeur ;
  • L’envol du papillon, Lisa Genova, publié en 2007 ;
  • La prophétie des Andes, James Redfield publié en 1993. Son auteur en a vendu lui-même cent mille exemplaires. Ensuite, Warner Books a accepté de le publier. Il en a aujourd’hui vendu plus de deux cent vingt millions d’exemplaires.
  • Un barbier riche, David Chilton publié en 1989.

Que faire donc pour éviter ces déconvenues ?

S’auto-éditer revient d’abord à être très rigoureux, être pointilleux. Il vous faudra donc opter pour la qualité dans le travail en vous entourant de personnes compétentes et en collaborant avec des professionnels dans chaque domaine.

Vous pourriez, par exemple, aller vers un imprimeur sérieux et expérimenté capable de vous proposer des services de qualités.

Vous pourriez également faire appel aux compétences d’un correcteur professionnel ou d’une agence de correction pour assurer la relecture-correction de votre tapuscrit afin de l’épurer de toutes ses fautes et de recueillir des suggestions pour améliorer votre livre.

Pensez également à vous doter d’un réseau sûr de distribution afin d’écouler plus facilement vos livres. À cet effet, il est conseillé d’en faire un nombre raisonnable d’exemplaires.

La modernisation du secteur de l’édition donne naissance à des formes plus accessibles d’édition. L’auto-édition est l’une d’elles ; essayez-la si vous voulez avoir la grosse part des revenus de vos ventes.

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Auteur : TopCorrecteurs

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